Le COSME adopte ses règlements et reçoit ses lettres patentes
Le Réseau communautaire en santé mentale (COSME) a obtenu des autorités gouvernementales un statut de corporation à but non lucratif. Et il est désormais régi par des règlements généraux adoptés en assemblée générale le 14 avril 2015.
L’origine du COSME remonte à 2012 alors qu’il n’existait aucune organisation dont la mission était de regrouper les quelque 450 organismes communautaires en santé mentale du Québec. Progressivement, se sont retrouvés au COSME, les représentantes et représentants de regroupements d’organismes communautaires provenant de plusieurs régions du Québec.
En font partie à ce jour, les huit regroupements régionaux de l’Outaouais, du Centre-du-Québec, de la Montérégie, de Québec, de Montréal, du Saguenay-Lac-Saint-Jean, de l’Estrie et de Laval.
Le conseil d’administration du COSME est formé de personnes représentant chacune de ses régions membres.
Charles Rice, représentant de l’AGIR de la région de Québec, a été élu président du COSME et Yves Blanchette, du ROBS de la région Centre-du-Québec, agit comme secrétaire-trésorier.
Le COSME a tenu en 2013 une large consultation auprès des organismes communautaires de la santé mentale du Québec qui a permis de transmettre 35 propositions d’action aux responsables de la préparation du prochain Plan d’action en santé mentale au ministère de la Santé et des Services sociaux.
En février 2015, le COSME a transmis un avis à la Direction de la santé mentale du MSSS sur un avant-projet de Plan d’action en santé mentale 2015-2020.
Les règlements du COSME précisent les critères d’admission de ses membres réguliers. Il s’agit de regroupements régionaux constitués d’une diversité d’organismes de base en santé mentale. On entend par diversité, notamment les secteurs de la prévention, de l’entraide, de la lutte contre la stigmatisation, de la défense des droits, des pratiques alternatives, du soutien dans la communauté, du soutien à l’entourage, de l’accès aux études, de l’accès au travail, de l’accès au logement, de l’intervention de crise, de la prévention du suicide et de l’hébergement.